octobre 22, 2024

Monark fait appel de l’amende de 300 R pour fake news : « Ce ne sont pas des crimes ».

L’influenceur Bruno Aiub, Monark, a déposé un recours auprès de la Cour suprême fédérale (STF) pour tenter d’annuler l’amende de 300 mille R$ et le blocage de ses réseaux sociaux.

La défense demande au ministre Alexandre de Moraes, auteur de la décision, de reconsidérer ou d’envoyer le recours en jugement devant la plénière du STF.

Le blocage atteint les profils sur Instagram, Rumble, Telegram, Twitter et Youtube. La décision a été prise après que Monark a émis des doutes sur la transparence des urnes et s’est demandé si le Tribunal supérieur électoral (TSE) avait intérêt à « manipuler » les élections.

En ordonnant la suppression des profils, M. Moraes a fait valoir que cette mesure était nécessaire pour empêcher la diffusion de « discours à contenu haineux, de subversion de l’ordre et d’encouragement à la rupture de la normalité institutionnelle et démocratique ».

La défense de l’influenceur affirme qu’il est victime de « censure ». « Il s’agit d’une mesure qui punissait auparavant l’opinion. C’est, sommairement et inconstitutionnellement, criminaliser la pensée », dit un extrait du recours envoyé au STF.

Monark a été condamné à une amende pour avoir créé de nouveaux comptes sur les réseaux, en contournant la restriction judiciaire. M. Moraes a également ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer s’il y a eu délit de désobéissance.

L’avocat Jorge Urbani Salomão, qui représente l’influenceur, affirme que l’enquête est « mort-née » car l’affaire devrait être traitée dans la sphère civile et non dans la sphère pénale.

Les éventuelles « désinformations » ou « fake news » ne sont pas des crimes, ce sont des actes de nature civile, un siège qui n’autoriserait pas le décret de mesures graves contre la partie aggravante si nous étions dans un État de droit démocratique où les lois et la Constitution sont toujours en vigueur », ajoute la défense.